Quelle explication à ce titre ? Seul Grishka la connait - et pour cause - puisque il en est l’auteur.

Donc clopage. Si le mot existait vraiment, Wikipédia nous dirait qu’en argot, il désigne l’action de fumer. Oui mais le mouton n’est pas fumeur !

Non, c’est plutôt vers l’acronymie que nous devons nous tourner :

Colére
Luxure
Orgueil
Paresse
Avarice
Gourmandise
Envie

soit les 7 péchés capitaux. Ca tombe bien, nous étions 7 ce matin au départ du col de l’Ange. Sept, comme les 7 samourais. Départ orchestré par un Renato transformé en routeur pour l’occasion, notre Berger ayant préféré la balnéo au bord de l’océan. Tout ce beau monde s’ébroue dans une cacophonie totale, l’aï ( ou bradype ) de service se matérialisant en un Bonygaz en vacances donc excusable, et un chouchou survolté, régulièrement rappelé à l’ordre.

Direction le jas de Miceou pour un parcours fantôme et totalement improvisé ou M!K enregistre sa première crevaison et Renato se tape la tchatche avec un muletier. Ca sent bon les vacances cette sortie, même si c’est un peu la pagaille. A cet instant, il nous aurait fallu pas moins de 7 boules de cristal pour savoir ou nous allions posé nos crampons: à la majorité, c’est le vallon de l’aigle. Auparavant, Georgio aura tenté de réparer un trou dans un pneu tubeless à l’aide d’un tube d’Araldite. Non Georges, c’est pas sur les doigts que ça se met ! Là haut, c’est protecs et ravito. Tiens, on entends plus Georgio ! c’est que le pauvre a plein de pâte d’amande qui coince son appareil dentaire et y pe pu paé. On lui en demande pas tant et les 7 mercenaires se tapent la baston dans l’horizontale qui suit.

Descente séquence marteau piqueur et c’est la 2° crevaison pour M!K. Claudio décide de l’imiter au même endroit - bel esprit de solidarité. Les autres profitent du paysage sublime en cette saison, et qui vaut bien les 7 merveilles du monde. Blablabla. C’est pas tout çà. Comment, M!K n’aurait été importuné que par de vulgaires crevaisons ? Que nenni ! Fidèle à sa récente tradition de ne pas finir une sortie, il nous quitte avant la dernière descente, lachement abandonné par un frein qu’il avait pourtant pris soin de contrôler.

Bonygaz reprend le contrôle de la situation et des photos : retour aux voitures par une descente caillouteuse à souhait sous l’oeil avisé d’une chêvre sur son promontoire. Il y a des anniversaires dans l’air, et ça sent le demi bien frais à l’arrivée. A ce petit jeu, c’est encore Georgio qui se distingue, préférant laisser son vélo continuer seul sur le GR, et aller voir ce qui se passe dans les buissons du bas-côté; clic-clac, Milpat immortalise la scène.

Nous voici installé au relais du col. La première tournée commence mal, nous sommes agressés par des parasols capricieux. La seconde me fait penser qu’en nous voyant ainsi réuni, ensemble, tout devient possible.

Tiens, les 7 coups de midi ont sonné. Milpat, hips, aide moi à traverser.

Aï.

Aie…iiiiiiiiiiiiiiii ! lui !

Non. Aï.

Mark : American Intelligency ?

Lolo : Adobe Illustrator ?

Les postiers, en cœur : Allocation Invalidité ?

JC-one : Ransom carbone ?

Chouchou : Non. Il veut sûrement parler du bradype, plus couramment appelé paresseux.

Merci, Chouchou. Oui. La sortie a commencé sur un tempo d’Aï. Paresseux comme des couleuvres, de crevaison en crevaison, le troupeau a tiré sa peine dans les singles Roquefortois.

Chouchou : Bédoulens. On dit Bédoulens.

Merci Chouchou.

Tandis que les moutons musardaient dans la dernière ligne droite avant le premier tour de la Chapelle Saint-André, et que Grishka, stressé par ce train de sénateur, commençait à être secoué de tics nerveux, fusaient les slogans de campagne :

« England présidente ! »

« La poste tranquille… »

« Bernard Millet, qui d’autre peut se dire sincèrement dans le camp des travailleurs ? »

« Nos jeudis valent plus que leurs profits »

« La ruralité d’accord, mais sans les chasseurs »

« Trop de technologie tue la technologie »

« Legalize cannabis, freedom Ransom Carbon »

« Auchan, la vie, la vraie »

Bon, ça va Chouchou. Ne me pousses pas à bout.

11h10. Le groupe atteignait enfin le point le plus éloigné de notre point de départ, somewhere au-dessus de Cuges. Grishka avait convulsé trois fois et imaginé 12 itinéraires bis de délestage qui devaient lui permettre de rallier le parking dans les délais…

C’est là qu’explosèrent les premières mines antipersonnelles.

Bonygaz, éminemment volatile, assurément le plus explosif ce matin, était dans tous les coups, mais les attaques fusaient de toutes parts. L’ex team Vt1, rebaptisé RM2 jouaient une partition à 4 roues, Lolo pétait la forme, Eric dans son cuissard, et les frangins implosaient à tour de rôle. Le train avait pris maintenant une grande vitesse. Les dépassements devenaient de plus en plus hasardeux et le Berger, impérial*, évitait de justesse une manœuvre à la con de la postale. Le record de vitesse était battu dans la dernière ligne droite avant l’arrivée, enrhumant au passage l’huissier de justice chargé de le valider.

Nous enlevions alors nos casques pour entendre résonner les douze coups de midi de l’Eglise St Jean Baptiste, de Roquefort.

Grishka perdait connaissance.

La chute de cette histoire, nous la devons à notre écureuil transalpin, qui s’essaie, avec plus ou moins de bonheur, au wheeling.

Sur le cul.

* à devoir faire le résumé, autant en profiter !

Ils étaient tous là : 1000 pattes, M.K, Girgio et son Clone, Jean Louis, Berre et sa Clonette (Babette), chouchou, Lolo, Didier, Stephane, Renato

Le R.D.V, Jean Louis l’avait compris, il fallait que ce soit clair. Ca l’a été. La sortie aussi elle fut limpide. Bon, nous avons eu à déplorer deux abandons à mi-parcours. La descente des Encanaux Babette tu pourras nous la raconter : Le Ber, il est comment ? Il assure, hein ?
Le reste pour nous ce ne fut que du bonheur. C’est vrai; une série de défits dans des ascensions hallucinantes ou chacun essaye d’aller le plus loin possible.
Renato; tu te défends pas mal.
Et puis, Il y en a qui se reconnaitrons qui eux prennent de l’avancepour faire des ascensions en premier de cordée. Docteur G, c’est normal ?

Oui, Tout va bien.

Lolo, lui, il escalade, mais toujours un peu détaché des contraintes physiques. Docteur J.L. c’est normal ?

Oui tout va bien.

Moi derriere je souffle comme un boeuf, c’est pas normal. Mais tout va bien.
Quand à Jean Louis notre berger, toujours prêt à nous pondre de bonnes sorties (c’est Pâques) avec une opinatreté tout à fait hors du commun, et un sens de l’orientation qui ne l’est pas moins.
Stephane était un peu triste, il n’avait pas son binome.
Mille Pattes sponsorisé par MK nous présente sa nouvelle tige de selle automatique; il va falloir encore un peu de chemin pour l’optimiser. Bon, mais on pourra peut-être y arriver.
Oh!!! les moutons ça reste du VTT pas une analyse à (six-sous). non remboursé par la C Q.
Champagne, tarte au chocolat à l’arrivée. Merci mille pâtes. Tout y était pour qu’on revienne Jeudi prochain.
Evidemment la descente après nos défis ascensionnels était carément superbe !!! Merci Berger. Nous aussi on a droit au Bonheur

Douma

Mes excuses pour une parution peut-être un peu tardive. A jeudi prochain.

Aujourd’hui de nombreux moutons biques se sont illustrés lors du SFR Cassis

Au classement provisoire du 35 km le chef (qui doit être la personne la plus détestée sur le parcours:c’est qui cet enfoiré de docteur qui nous a offert ce p...n de portage) réalise la meilleure perf du troupeau en finissant à la 326éme place devant nos canondalemen Mark (374eme) et Patrick dont on a pas retrouvé trace de classement à l’heure qu’il est. A sa défense nous souhaitons publier son explication:

Donc il est grand temps de rétablir la vérité.
Hier j’ai donc été inscrit "à l’insu de mon plein grès" par Mark qui voulait me tanner.
Mais ce matin au moment du départ, un mystérieux émissaire des moutons biques du garlaban que nous appellerons RL pour préserver son anonymat nous a abordés, Mark & moi même sur la ligne d’arrivé.

Nous : "Oh salut, tu es là !, tu cours ? mais où est ton vélo ?"

Lui : "Ma che i rigazzi, vous me faites chier, vous croyez pas que je serais mieux au pieu à cette heure... Non se sono venuto a trovarli è parce la donna del capo m’a appelé. Voilà, cela fait des semaines qu’il s’entraîne comme une bête, il vient même de faire un stage de ski de fond en altitude pour charger en globules rouges, il est affûté comme jamais. Et vous patatra, voilà que vous vous alignez sur le 35, juste pour l’emmerder. Alors bon les gars c’est qui le chef, merde ! c’est peut-être sa dernière course, laissez la lui... "

Alors on s’est concerté avec Mark et puis on a dit d’accord. On est parti en dernier, derrière tout le monde, tranquillement. M’enfin le problème c’est que même à cette allure arrivés aux rouvières on déposait déjà le chef. C’est que c’est pas facile de rouler à son allure sans poser le pied par terre. Un vrai trialiste le chef ! Puis à mi-course avec Mark on s’est appelé, on a évoqué toutes ces belles sorties qu’on lui doit, Mark m’a parlé des représailles sur sa fille que le chef refuse de soigner... Bref on s’est une fois de plus résigné. Mark s’est carrément arrêté dans les fourrés pour le regarder passer et moi j’ai simulé des crampes, le chef m’a passé. Au bout d’un moment j’ai redémarré et je l’ai redoublé sans faire exprès alors j’ai décidé de terminer à pied pour être sur de pas le redoubler."

A noter les excellentes prestations des progénitures de Patrick 16eme (poussin) 19eme (Benjamin) et 22eme (pupille) et du Ber 12eme (pupille)

Le Ber quant à lui finit comme dab à la première place du 60km devant Thomas Dietsch (qui sera classé premier, Ber est très magnanime et sa moto....très puissante)