CRESCENDO MA NON TROPO…
jeudi 19 avril 2007 Écrit par Berger corse

Aï.

Aie…iiiiiiiiiiiiiiii ! lui !

Non. Aï.

Mark : American Intelligency ?

Lolo : Adobe Illustrator ?

Les postiers, en cœur : Allocation Invalidité ?

JC-one : Ransom carbone ?

Chouchou : Non. Il veut sûrement parler du bradype, plus couramment appelé paresseux.

Merci, Chouchou. Oui. La sortie a commencé sur un tempo d’Aï. Paresseux comme des couleuvres, de crevaison en crevaison, le troupeau a tiré sa peine dans les singles Roquefortois.

Chouchou : Bédoulens. On dit Bédoulens.

Merci Chouchou.

Tandis que les moutons musardaient dans la dernière ligne droite avant le premier tour de la Chapelle Saint-André, et que Grishka, stressé par ce train de sénateur, commençait à être secoué de tics nerveux, fusaient les slogans de campagne :

« England présidente ! »

« La poste tranquille… »

« Bernard Millet, qui d’autre peut se dire sincèrement dans le camp des travailleurs ? »

« Nos jeudis valent plus que leurs profits »

« La ruralité d’accord, mais sans les chasseurs »

« Trop de technologie tue la technologie »

« Legalize cannabis, freedom Ransom Carbon »

« Auchan, la vie, la vraie »

Bon, ça va Chouchou. Ne me pousses pas à bout.

11h10. Le groupe atteignait enfin le point le plus éloigné de notre point de départ, somewhere au-dessus de Cuges. Grishka avait convulsé trois fois et imaginé 12 itinéraires bis de délestage qui devaient lui permettre de rallier le parking dans les délais…

C’est là qu’explosèrent les premières mines antipersonnelles.

Bonygaz, éminemment volatile, assurément le plus explosif ce matin, était dans tous les coups, mais les attaques fusaient de toutes parts. L’ex team Vt1, rebaptisé RM2 jouaient une partition à 4 roues, Lolo pétait la forme, Eric dans son cuissard, et les frangins implosaient à tour de rôle. Le train avait pris maintenant une grande vitesse. Les dépassements devenaient de plus en plus hasardeux et le Berger, impérial*, évitait de justesse une manœuvre à la con de la postale. Le record de vitesse était battu dans la dernière ligne droite avant l’arrivée, enrhumant au passage l’huissier de justice chargé de le valider.

Nous enlevions alors nos casques pour entendre résonner les douze coups de midi de l’Eglise St Jean Baptiste, de Roquefort.

Grishka perdait connaissance.

La chute de cette histoire, nous la devons à notre écureuil transalpin, qui s’essaie, avec plus ou moins de bonheur, au wheeling.

Sur le cul.

* à devoir faire le résumé, autant en profiter !



Commentaires (0)

Déjà plus de 28 jours : Il n'est plus possible de commenter.
busy
 
< Précédent   Suivant >
Mâchouillé par lolo