Auteur Sujet: Santé et moutons biques...  (Lu 9690 fois)

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berger_corse

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Re : Santé et moutons biques...
« Réponse #60 le: jeu 30 mai, 2019 07:24:31 »

« Le sport dope le système immunitaire »
Damien Mascret observe dans Le Figaro qu’« il y a une dizaine d’années, à l’université de Copenhague [Danemark], le Pr Bente Klarlund Pedersen et son équipe de recherche ont eu une drôle d’idée. Ils ont invité des hommes jeunes et en bonne santé qui faisaient environ 10.000 pas par jour à faire l’inverse, c’est-à-dire à réduire leur activité pour ne plus en faire que 1.500 par jour ».
Le journaliste relève que « 2 semaines de cette sédentarité expérimentale ont suffi pour voir leur tolérance au glucose et aux lipides s’effondrer. Plus spectaculaire encore, bien qu’ils n’aient pas pris de poids, leurs organes abdominaux se sont recouverts de graisse (obésité viscérale, + 7%) ».
Damien Mascret ajoute que « 5 ans plus tard, l’équipe danoise du Pr Pedersen (Centre sur l’inflammation et le métabolisme) montrait cette fois que, du moment qu’ils faisaient au moins 10.000 pas par jour, des hommes jeunes pouvaient se permettre d’avaler plus de 2.000 calories par jour sans déclencher ces effets métaboliques délétères ».
« Notamment sans provoquer l’apparition d’une obésité viscérale qui fait le lit de l’inflammation de l’organisme (méta-inflammation) avec des conséquences négatives sur le système immunitaire », indique le journaliste.
Le Pr Pedersen précise : « J’ai voulu comprendre par quel mécanisme l’exercice physique pouvait réguler le système immunitaire et je suis tombé sur l’interleukine-6 (IL-6), j’ai alors cherché la source de l’IL-6 et j’ai trouvé qu’elle était produite par le muscle à l’effort ».
Damien Mascret explique que ce travail à paraître dans la revue Current Opinion in Physiology « développe l’hypothèse du rôle central de cette protéine, fabriquée dans les muscles et capable de stimuler le système immunitaire. La confirmation d’un effet bénéfique de l’activité physique sur l’immunité ».
Le journaliste rappelle ainsi que « James Turner et John Campbell, chercheurs à l’université de Bath (Grande-Bretagne), ont montré que [les taux des cellules de l’immunité] augmentent fortement dans le sang dès le début de l’exercice puis diminuent à mesure que les cellules immunitaires gagnent les organes susceptibles d’être agressés, notamment les poumons ».
Le Pr Dylan Thompson (université de Bath) précise que « l’intensité de l’effort et la durée de l’activité doivent être soutenues pour observer ces effets sur le système immunitaire. […] Il faut une activité physique vigoureuse d’au moins 30 minutes ».
Damien Mascret note donc que « le Pr Pedersen et ses collègues pensent aussi que l’IL-6 libérée pendant l’effort musculaire pourrait expliquer l’effet anticancer de la pratique sportive ». Les chercheurs écrivent que « l’IL-6 joue un rôle en dirigeant les cellules NK sur les sites tumoraux pendant l’exercice ».
Le Pr Thompson réagit : « C’est encore spéculatif à ce stade, mais c’est une proposition stimulante ». Le spécialiste évoque une autre étude en cours à l’université de Bath, qui a pour but de « regarder si l’exercice physique peut améliorer la réponse à des traitements où l’immunité est importante, par exemple pendant une chimiothérapie ».
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berger_corse

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Re : Santé et moutons biques...
« Réponse #61 le: ven 28 juin, 2019 09:32:22 »
« Peut-on faire du sport en période de canicule ? »

Le Point

Dans sa rubrique pour Le Point, Stéphane Demorand, masseur-kinésithérapeute, observe que « l'épisode caniculaire qui sévit actuellement en France fatigue sérieusement les organismes. Les risques de la pratique sportive par forte chaleur sont démultipliés et celle-ci est formellement déconseillée à tous ceux qui souffrent d'une maladie chronique (surpoids, asthme, bronchite chronique, maladies cardiovasculaires) mais aussi à celles et ceux qui ne sont pas des sportifs assidus ».
« Néanmoins, pour les plus chevronnés et les accros au sport en manque d'endorphines, l'activité physique est possible, mais sous certaines conditions », souligne-t-il.
 Stéphane Demorand explique tout d’abord que « le paradis des sportifs en mal de sensations durant la canicule existe bel et bien : la salle de sport climatisée. En effet, dans un tel environnement, les conditions sont idéales, à l'abri des rayons brûlants du soleil, et l'activité sportive peut se faire dans de bonnes conditions de sécurité pour l'organisme ».
Le spécialiste poursuit : « Pour les plus motivés, prêts à tout risquer pour une décharge d'endorphines [en extérieur], mieux vaut bien choisir son moment. C'est au petit matin que les températures sont les plus fraîches, avant les premiers rayons du soleil, c'est donc le moment idéal pour enfiler ses chaussures de sport et sortir se dépenser. En revanche, il est vivement déconseillé de faire du sport aux heures les plus chaudes, quand le soleil est à son zénith, entre midi et 16 heures, car les températures épuisent les organismes et les risques deviennent alors majeurs ».
Stéphane Demorand souligne que « l'hydratation est la clé de voûte de l'activité sportive en période de forte chaleur. Il est essentiel de s'hydrater pendant l'effort, à intervalles réguliers, mais aussi en amont et après l'activité physique, car la pratique sportive par des températures élevées majore le risque de déshydratation. Dès lors, sortir sans une bouteille d'eau (fraîche, de préférence) serait totalement irresponsable ».
Le kinésithérapeute rappelle en outre que « le risque majeur de la pratique sportive en période caniculaire est l'hyperthermie, communément appelée «coup de chaleur». Les signes de l'hyperthermie peuvent être de plusieurs natures : fatigue extrême, sensation de malaise ou de chaleur intense, nausées, voire vomissements. Dans une telle situation, il faut immédiatement cesser l'activité physique, se mettre au frais, s'asperger d'eau, s'hydrater de manière importante et appeler les secours si les symptômes ne régressent pas ».
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jojo

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Re : Santé et moutons biques...
« Réponse #64 le: jeu 29 août, 2019 13:26:25 »
« Espagne : les bébés "loup-garou" avaient pris le mauvais médicament »

Le Parisien
Le Parisien se penche sur « une erreur d'étiquetage [...] : dans différentes régions d'Espagne, des enfants ont vu des poils leur pousser sur tout le corps. Ce sont des parents qui ont donné les premières alertes en juin, en constatant que leur enfant ou leur bébé développaient cette pilosité très anormale ».
Le journal explique que « les autorités sanitaires ont ouvert une enquête sur ces cas d'hypertrichose, affection appelée familièrement syndrome du loup-garou. Elles ont découvert qu'à chaque fois, le phénomène était apparu après que l'enfant avait pris un médicament contre les reflux gastriques, vendu comme de l'oméprazole ».
« En fait, les boîtes contenaient du minoxidil, utilisé contre la chute de cheveux. «Ce médicament a été introduit dans un emballage marqué oméprazole», a souligné la ministre de la Santé Maria Luisa Carcedo. L'erreur originelle provient du laboratoire FarmaQuimica Sur, basé à Malaga, où le principe actif a été mal étiqueté pour une raison qui reste à déterminer », relève le quotidien.
Le Parisien précise que selon un porte-parole du ministère de la Santé, « 17 cas de «syndrome du loup-garou» ont été portés à la connaissance des autorités, en Cantabrie (nord de l'Espagne), Andalousie (sud) et dans la région de Valence (est). Les 4 enfants touchés en Andalousie, 3 bébés et 1 enfant âgé de 7 ans, se portent bien ».
Le journal observe que « les symptômes doivent se résorber une fois que les enfants cessent de prendre le médicament. Celui-ci a été retiré des pharmacies, a assuré le ministère [...]. Le laboratoire FarmaQuimica Sur a été fermé «par précaution», selon la ministre ».
Date de publication : 29 août 2019
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Re : Santé et moutons biques...
« Réponse #65 le: mar 15 oct, 2019 19:24:53 »
« Le chien, salvateur après un accident cardio-vasculaire »

Le Figaro

Damien Mascret observe en effet dans Le Figaro que « posséder un chien permettrait de réduire d’un tiers son risque de mourir dans les années qui suivent un infarctus du myocarde. Cela peut sembler surprenant, mais l’idée qu’avoir un animal de compagnie est bon pour la santé n’est pas nouvelle, quoique l’avis des scientifiques ait varié depuis 40 ans ».
Le journaliste rappelle notamment que « la première étude favorable a été publiée en 1980. […] Dans le numéro d’été des Public Health Reports, le Dr Erika Friedmann, professeur assistant au Brooklyn College, observe avec ses collègues la survie à un an de 92 patients ayant abouti en soins intensifs cardiologiques suite à un infarctus du myocarde ou une crise d’angor ».
Les auteurs écrivaient ainsi : « Des 39 patients n’ayant pas d’animal de compagnie, 11 (28%) sont morts, tandis que seulement 3 (6%) des 53 propriétaires d’animaux sont morts dans l’année ».
Damien Mascret note qu’ensuite, « l’hypothèse que les bienfaits santé du chien passent par l’activité physique obligée (pour la promenade quotidienne) est lancée. […] Pour y voir plus clair, il faut attendre 2017. Le Dr Mwenya Mubanga et ses collègues de l’université d’Uppsala, de l’institut Karolinska, en Suède, et de l’université de Stanford, en Californie, se plongent enfin dans des données massives, celles particulièrement fournies des registres nationaux suédois ».
Le journaliste relève que « dans la population générale âgée de plus de 40 ans, les chercheurs constatent alors une réduction de la mortalité toutes causes de 33% pour les possesseurs de chien vivant seuls ».
« Toutefois, il restait un dernier mystère à éclaircir : est-ce le fait d’avoir un chien qui maintient en bonne santé ou le fait d’être en bonne santé qui incline à en posséder un ? La première hypothèse semble la bonne. Car cette fois le Dr Mubanga et ses collègues ont extrait des registres suédois les dossiers des personnes âgées de 40 à 85 ans hospitalisées entre 2001 et 2012 pour un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral », poursuit-il.
 Damien Mascret retient que « sur les patients hospitalisés, les modèles mathématiques ajustés sur l’état de santé et le statut socio-économique des participants confirment sur la période étudiée (2001-2012) une réduction de la mortalité (toutes causes confondues) de 15% pour les possesseurs de chien (surtout les gros chiens) ne vivant pas seuls et de 33% pour ceux vivant seuls ».
« Le même impact bénéfique est observé chez ceux ayant été victime d’un AVC, avec une réduction de risque de décès allant de - 12%, chez ceux ne vivant pas seul, à - 27% chez ceux vivant seuls », ajoute le journaliste.
 Le Pr Philippe Amouyel, professeur d’épidémiologie au CHU de Lille, remarque que « c’est une étude sympathique et intéressante par sa taille (335.000 personnes, NDLR) même si l’on sait que la causalité biologique est difficile à mettre en évidence. La possession d’un chien pourrait n’être qu’un marqueur social, comme l’est le niveau de revenu ».
Damien Mascret conclut ainsi : « Rien ne dit donc qu’acquérir un chien donnerait les mêmes bénéfices que ceux observés dans ces registres et, de toute façon, avoir un compagnon à quatre pattes est d’abord et heureusement un plaisir choisi pour des raisons bien éloignés de l’entretien de sa santé ».
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Re : Santé et moutons biques...
« Réponse #66 le: sam 09 nov, 2019 12:12:29 »
Notre cher microbiote, les dernières recherches, pour le moins révolutionnaire, après ça vous ne verrez plus votre caca de la même façon !  :lol:

https://www.youtube.com/watch?v=2QbMoqpbBtE
Ma bible ? c'est signé IGN. Bèèèè...
fuck Mon$anto !

berger_corse

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Re : Santé et moutons biques...
« Réponse #67 le: ven 12 nov, 2021 15:13:35 »
Spéciale dédicace à Grishka, Vélostef, Giorgio, Fred, Enduro, Mark, Pilou, Doan... bon j'arrête, la liste est trop longue !

Un quart des adultes boit trop d'alcool
Par Mme Aude Rambaud (Saint-Germain-en-Laye) [Déclaration de liens d'intérêts] - Date de publication : 12 novembre 2021
Le baromètre santé de Santé Publique France révèle que près d’un quart des adules en France métropolitaine dépasse les repères de consommation d’alcool redéfinis en 2017 pour préserver la santé. Les données sont publiées dans le Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire.
 
Près d’un quart des Français de 18 à 75 ans dépassent les repères de consommation d’alcool redéfinis en 2017 par Santé publique France et l’Institut national du cancer (INCa) pour limiter les risques pour la santé : ne pas consommer plus de 10 verres d’alcool par semaine, ne pas consommer plus de 2 verres par jour, ne pas boire d’alcool au moins 2 jours par semaine. Ces repères étant valables pour les adultes, hommes et femmes.
C’est ce qui remonte des données du Baromètre santé de Santé publique France 2020 obtenues par une enquête téléphonique auprès de 14.873 individus représentatifs de la population adulte résidant en France métropolitaine. Elles révèlent que 23,7% des 18-75 ans sont au-delà des repères, sans évolution significative depuis 2017. Ce sont davantage des hommes (33,2%) que des femmes (14,7%), quel que soit l’âge. Parmi ces personnes, 47,7% n’ont aucun diplôme ou un diplôme inférieur ou égal au baccalauréat.
Toutes choses égales par ailleurs, les femmes ayant un diplôme élevé, les hommes au chômage et les personnes (hommes et femmes) ayant des revenus élevés ont une probabilité plus grande de dépasser les repères.
En outre, les modes de consommation diffèrent selon les âges, les plus jeunes dépassent par exemple plus fréquemment le seuil des deux verres par jour alors que pour leurs aînés c’est le seuil des cinq jours de consommation dans la semaine. La majorité des personnes interrogées connaissent les risques liés à une consommation excessive d’alcool, en particulier vis-à-vis du cancer, mais l’envie de réduire leur consommation concerne seulement 23% de celles au-dessus des repères.
 
Référence :
Raphaël Andler et al.
Dépassement des repères de consommation d’alcool à moindre risque en 2020 : résultats du baromètre santé de Santé Publique France
Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire, novembre 2021, N°17
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jojo

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Re : Santé et moutons biques...
« Réponse #68 le: ven 12 nov, 2021 15:48:27 »
M'en fous, suis vacciné !   :lol:
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milpat

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Re : Santé et moutons biques...
« Réponse #69 le: ven 12 nov, 2021 16:42:43 »
Heureusement qu'il ne la voit qu'une seule fois par an …

enduro stef

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Re : Santé et moutons biques...
« Réponse #70 le: jeu 02 déc, 2021 16:09:29 »
M'en bas le steack  :ontrinque:
Je n'ai pas de descente préféré dans le Regagnas, elles sont toutes trop bonnes..........et comme dirait l'autre, tout est bon dans le Kirbon !