Je prends le clavier pour vous narrer la petite sortie que nous fîmes ce dimanche au Ventoux. Tout commence samedi soir avec un petite soirée entre potes chez Eric : apéro, garbure, pizza, gateau... un vrai repas de sportifs

Sont présents Fred, Eric et moi.
Dimanche matin, lever 7h30, on est à peu près frais quoi que la photo puisse faire croire.

On récupère notre 4è rider vers 9h, c'est Yannick, pompier de son état, un athlète comparativement à nous... On charge la remorque attelée à la Bora, Yannick nous précède avec son pick up et go pour le Ventoux.
Arrêt à Bedoin, on dépose le 4x4, tous dans la caisse d'Eric et on attaque l'ascension du Ventoux. Beaucoup de cyclistes plus ou moins dans le rouge, le temps est magnifique bien que le sommet du Ventoux soit dans la brume.
On passe le chalet Reynard, on continue l'ascension et on entre dans la brume, la visibilité se réduit considérablement. Arrivés en haut, le thermomètre indique 8°C, on n'y voit pas à plus de 15m, le vent souffle fort et l'humidité due à la brume se dépose gentiment partout. Les vélos au départ sont un BH Vektor semi rigide pour Yannick, un Scott Strike avec une Z1 FR pour Fred, Pasta semi rigide pour Eric et moi avec mon Kona.

Le but est maintenant de trouver le départ du pierrier au niveau d'une stèle. On descend la route dans la purée de pois, on se gèle les noix, les cyclistes émergent tels des fantômes du brouillard quand nous ne sommes qu'à quelques mètres d'eux. On finit par trouver le départ de notre descente. Derniers conseils aux troupes sur la façon de descendre un pierrier et on démarre. Le brouillard ne nous gêne pas trop dans ce type d'exercice, la descente se passe bien pour tout le monde, chacun sa vitesse. Yannick me suit de près, Fred et Eric sont moins confiants.


Après quelques centaines de mètres de caillasse, on passe sous la brume, la vue sur la vallée est magnifique.

La descente continue, le chemin est rapide, on se régale grave. Fred et Eric sont encore un peu crispés, on sent que cette première expérience de pierrier les stresse un peu.




La descente continue, on pense à un moment être beaucoup plus bas que ce qu'on est en réalité. Ouf! la descente peut continuer. Le plaisir est total, je lâche les freins, et attaque comme un sagouin. Les sourires sont sur toutes les bouches.

On trouve une petite arrivée de Gr sur le chemin où on est et on décide se faire le petit passage technique qui se présente avant de prendre la combe suivante :



La descente se poursuit à un rythme effréné seulement interrompu par quelques groupes de marcheurs qu'on évite de satteliser. Petite halte repas réparatrice, surtout pour Eric qui commence à montrer des signes de faiblesse. Il est 13h. On visionne les photos déjà prises et on remonte sur les vélos. Pendant le repas, la roue d'Eric s'est dégonflée, réparation express et on repart le couteau entre les dents. Le chemin est plus technique que dans la combe Fiole, alternant les passages caillouteux plus ou moins trialisants et les chemins dans la cédraie. Le sol est alors doux sous les roues autorisant des vitesses de passsage élevées.
Dernière séance photos dans une belle descente, la suite se fera sans s'arrêter une seule fois. Descente à Mach 2, plaisir total. Les cuisses chauffent mais quel pied!




Voilà, nous sommes de retour à Bedoin, on remonte chercher la voiture laissée en haut et retour sur Velleron. La journée restera dans tous les esprits tant le plaisir fut grand. Il nous tarde de pouvoir réediter cette sortie.